UCB Farchim engage plus de 100 millions de francs à Bulle pour renforcer sa production

Investissement stratégique à Bulle et nouvelle unité de production
Un investissement dépassant les 100 millions de francs a été annoncé mardi par UCB Farchim. Cette enveloppe est répartie sur plusieurs projets visant à renforcer les infrastructures et à accroître la capacité de production, selon le communiqué du groupe.
Création d’emplois et montée en puissance
Le plan prévoit la création de 80 postes destinés à soutenir les activités d’une nouvelle unité de production, incluant des métiers en production, en laboratoire de contrôle qualité et en services techniques. Le site de Bulle sera chargé de fabriquer un composé chimique clé utilisé dans certains médicaments biologiques d’UCB.
Origine du composé et usages médicaux
Pour l’instant, la fabrication est réalisée sur le campus belge de Braine-l’Alleud. Cette décision vise à assurer l’approvisionnement à long terme et à gagner en efficacité opérationnelle. Le composé joue un rôle crucial dans l’un des traitements majeurs contre les maladies inflammatoires, produit à Bulle.
Un élément clé pour le lupus
Le composé est utilisé dans la production du Dapirolizumab Pegol, une solution thérapeutique innovante destinée aux personnes souffrant de lupus et actuellement en cours d’approbation.
Une fois les autorisations réglementaires obtenues, la production sera assurée sur le site bullois. Les travaux de construction de la nouvelle unité ont débuté en septembre, et le groupe privilégie des partenaires locaux pour ce chantier.
Chantier complexe et calendrier
La production du nouveau composé se fera dans un bâtiment de production chimique existant, ce qui complexifie les travaux. L’objectif est que l’unité soit qualifiée et approuvée en 2029 afin de lancer la production commerciale et d’atteindre la pleine capacité de la nouvelle usine en 2030.
Contexte et chiffres clés
Rappelons qu’UCB Farchim est une société biopharmaceutique d’envergure mondiale, affichant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 6 milliards d’euros. Elle indique avoir déjà investi près de 700 millions de francs depuis la mise en service de son site bullois en 1996.