PS jurassien : mise sur trois candidats pour le second tour du Gouvernement
Le PS jurassien mise sur trois candidats pour le second tour du Gouvernement
La sortante Rosalie Beuret Siess, originaire de Bruntrutaine, a bouclé le premier tour avec 41,9 % des voix. Raphaël Ciocchi, habitant de Courroux, et Valentin Zuber, du Prévôtois, se classent respectivement 4e et 5e avec 26,2 % et 26,1 %, l’écart les séparant n’étant plus que d’une quarantaine de votes dans certains chiffres.
Par décision du comité directeur élargi, le Parti socialiste a adopté une approche à trois candidatures pour le second tour, en cohérence avec le choix exprimé lors du premier tour.
Conséquences et enjeux pour le Gouvernement
L’objectif initial du PS était de conserver ses deux sièges, malgré le retrait de Nathalie Barthoulot. Toutefois, la configuration actuelle pourrait ouvrir la possibilité d’un troisième siège, ce qui donnerait une majorité à l’exécutif, même si le législatif resterait majoritairement à droite.
Débats internes et logique de la stratégie
La direction a jugé le risque de dispersion des voix « mesuré », et la discussion a été longue. Certains camarades souhaitaient maintenir quatre candidatures, une option jugée « suicidaire » par la ministre sortante Nathalie Barthoulot.
D’autres soutenaient une formule à deux noms, mais plusieurs élus estiment que la présence de trois candidats demeure la voie la plus engagée pour respecter le vote des Jurassiens au premier tour. « Il ne s’agit pas de tout diriger, mais de prendre en compte le choix des électeurs », a-t-on résumé.
Conflits internes et regards sur Martial Courtet
Certaines voix avertissent qu’un duo pourrait laisser la porte ouverte à l’UDC Fred-Henri Schnegg et à Martial Courtet, ancien membre du Centre devenu indépendant.
Martial Courtet, arrivé troisième au premier tour après des critiques sur la gestion de son département, a été évoqué en début d’assemblée lors d’un échange entre ministres sortants. Nathalie Barthoulot a qualifié son action de « tour de passe-passe » pour se positionner en victime, tandis que Rosalie Beuret Siess a indiqué qu’atteindre une unité autour de la table avec Courtet serait « inenvisageable » selon elle.