Lausanne accroché par Omonia Nicosie : penalty raté et sauvetage tardif d’Uzoho

A la Tuilière, Lausanne aurait pu s’imposer, mais le capitaine Olivier Custodio a manqué un penalty dans le temps additionnel. La tentative a été arrêtée par le gardien nigérian de l’Omonia, Francis Uzoho, alors que la VAR avait accordé au LS un penalty pour une faute de main chypriote à la 90e+9.

Les Lausannois, qui auraient presque signé une troisième victoire en autant de rencontres, peuvent nourrir des regrets, même s’ils ont longtemps peiné dans la rencontre.

Déroulé du match et temps forts

La vitesse des attaquants chypriotes a vite pris à défaut le LS, qui a concédé l’ouverture du score à la 34e, à la suite d’un centre parfait du latéral Alpha Diounkou. Angelos Neophytou, laissé seul par la défense lausannoise, a eu tout le loisir d’ajuster Karlo Letica.

Le ballon a passé la majeure partie du temps dans les pieds des visiteurs, mais Lausanne a cherché à réagir avant la pause. Theo Bair a égalisé à la 40e, dans un angle difficile, profitant d’une déviation mal maîtrisée qui a pris Uzoho à contre-pied.

Le Canadien, déjà auteur d’un but contre Breidablik en ouverture de la phase de ligue (3-0), a ensuite failli être imité par Gaoussou Diakité. Sa frappe du droit a été détournée par la main ferme d’Uzoho à la 45e+3.

Après la pause et opportunités manquées

Diakité, qui a alterné entre génie et maladresse, a encore fait lever le public au retour des vestiaires (47e). Le joueur prêté par le RB Salzbourg est devenu le nouveau facteur X de Lausanne après le départ d’Alvyn Sanches pour Young Boys.

Le no70 n’a toutefois pas endossé le rôle de sauveur. Karim Sow a lui aussi buté sur Uzoho à la 69e, à la suite d’un corner. Il a fallu un Letica tout en réflexes devant Panagiotis Andreou (93e), contre lequel le gardien croate avait déjà multiplié les arrêts en première période (29e), pour assurer le point du nul.

Le public lausannois (9873 spectateurs) est resté sur sa faim, tandis que l’équipe poursuit sa série sans victoire complète après trois matchs. Le départ d’Alvyn Sanches vers Young Boys est évoqué comme un contexte sur lequel Diakité a tenté d’imprimer sa marque, devenant le nouveau facteur X de la formation.