Garde nationale déployée à Chicago : contexte, blocage à Portland et réactions locales

Garde nationale déployée à Chicago : contexte, blocage à Portland et réactions locales

Déploiement à Chicago : cadre et premiers éléments

Le président a autorisé l’envoi de 300 gardes nationaux pour protéger les agents et les biens fédéraux à Chicago, selon la porte-parole Abigail Jackson. Elle a précisé que cette décision s’inscrivait dans la volonté du dirigeant de répondre aux défis perçus dans certaines villes du pays.

Un mouvement national et des déploiements répétés

Chicago devient la cinquième grande ville démocrate à voir le déploiement de la Garde nationale ordonné par le président, une initiative décrite comme exceptionnelle jusqu’ici.

Par le passé, des gardes nationaux ont été déployés ces derniers mois à Los Angeles, Washington et Memphis, chacun suscitant l’opposition des responsables locaux qui estiment que l’intervention n’était pas justifiée.

Portland : une injonction temporaire et un contexte de protestations

À Portland, un déploiement similaire a été bloqué temporairement par une juge fédérale. Le président a affirmé que la ville de l’Oregon était confrontée à des tensions liées à des manifestations contre la police chargée de l’immigration, dans un contexte de protestations récurrentes.

Dans un document de 33 pages, la juge Karin J. Immergut précise que les mouvements de protestation ne présentent pas de danger de rébellion et peuvent être gérés par les forces de l’ordre locales. En conséquence, l’autorisation fédérale d’utiliser la Garde nationale est temporairement interdite dans cette région, et la mesure expire le 18 octobre.

Réactions et implications politiques

Sur le dossier de l’immigration irrégulière, le président a réaffirmé que la lutte contre ce phénomène demeure une priorité majeure de son second mandat.

Plusieurs manifestations et actions contre la police de l’immigration ont eu lieu dans des villes considérées comme sanctuaires, notamment Portland et Chicago, où la protection des migrants est au cœur des débats.

La gouverneure de l’Oregon, Tina Kotek, a rappelé qu’il n’y a ni insurrection ni menace pour la sécurité nationale et a appelé à éviter toute escalade violente ou dégradations.

Le sénateur démocrate Ron Wyden a salué la décision judiciaire, estimant qu’elle confirme ce que les habitants savent déjà : ils ne souhaitent pas que des troupes fédérales soient déployées pour provoquer de la violence dans leur État.