Environ 240 salariés du CICR pourraient être licenciés à Genève

Environ 240 salariés du CICR pourraient être licenciés à Genève

Contexte des licenciements au CICR

Vendredi après-midi, une source proche du dossier évoquait une plage allant de 200 à 300 personnes concernées, dont 95 départs volontaires. Plus tard, la Tribune de Genève a rapporté 240 suppressions.

Ce chiffre a été confirmé par plusieurs porte-parole du CICR, mais il pourrait encore être révisé, car le budget doit être approuvé en novembre par l’Assemblée générale, l’organe suprême de l’organisation. Des premiers licenciements ont été notifiés cette semaine.

Impact prévu à l’échelle internationale

Des coupes d’importance sont également envisagées dans les pays où le CICR est présent, avec une possibilité d’avoir plusieurs milliers de postes affectés. « Pour le terrain, nous ne pouvons rien confirmer à ce stade », a déclaré le porte-parole Christian Cardon. Des sources convergentes soulignent que le calcul est compliqué par la diversité des cadres juridiques selon les pays.

En juillet dernier, l’organisation évoquait une réduction de 23 % du budget destiné au siège et aux centres régionaux, contre 17 % pour les opérations. Le CICR cherche à préserver son empreinte opérationnelle pour ses interventions en Ukraine, au Proche-Orient, en RDC et au Soudan, tout en affirmant que 93,5 % des fonds sont utilisés sur le terrain.

Effectifs mondiaux et financement

Après une période de croissance rapide, l’organisation a connu en 2023 des difficultés qui ont ramené son budget de 2,8 à 2,1 milliards de francs. Quelque 4500 postes avaient été supprimés, dont plusieurs centaines à Genève. Le CICR emploie plus de 18’000 personnes dans près d’une centaine de pays, dont environ 1’000 au siège.

L’organisation cherche à diversifier le poids de ses donateurs. Les États-Unis représentent environ un quart de l’enveloppe budgétaire et ont maintenu leurs paiements l’année dernière, contrairement à ceux destinés aux agences onusiennes.