IPI dépense 52’500 francs en noix pour favoriser la santé au travail
Dépense interne de noix et santé au travail à l’IPI
Le Bureau fédéral de la propriété intellectuelle (IPI) assure la surveillance des brevets, des marques et des designs, et lutte contre la contrefaçon, les copies et le piratage. Il veille également au respect de l’appellation d’origine « suisse ». Rattaché au Département fédéral de justice et police, cet « Office fédéral des brevets » n’est plus un organisme au sens strict : il s’agit d’un établissement de droit public de la Confédération.
Contexte historique et figures associées
Les dirigeants de l’IPI mentionnent l’importance de préserver les compétences des équipes. L’institution rappelle qu’Albert Einstein a œuvré comme expert technique à l’IPI de 1902 à 1909, lorsque l’établissement se nommait encore le Bureau fédéral de la propriété industrielle.
Le recours au « studentenfutter »
Pour nourrir les juristes et les chercheurs, l’IPI privilégie le mélange de noix et de fruits secs connu sous le nom de « studentenfutter ». Des éléments nutritionnels évoqués indiquent que ces fruits oléagineux, riches en oméga-3 et en vitamines B, pourraient avoir un effet positif sur les performances mentales. On parle couramment de « brainfood », c’est-à-dire d’aliments destinés à soutenir le fonctionnement du cerveau.
Dépense et cadre de financement
Un rapport d’audit du Contrôle fédéral des finances (CDF), publié lundi, détaille une « commande-cadre de noix » pour un montant total de 52’500 francs, étalé sur huit ans. L’IPI précise qu’il s’agit d’un budget interne plafonné, permettant l’achat de noix sur une période donnée sans contrat formel ni engagement à long terme. En moyenne, cela reviendrait à environ 40 centimes par semaine et par employé, selon le nombre de collaborateurs.
Objectif et aménagements sur site
L’institution affirme que cette dépense vise la promotion de la santé au travail. Dans les espaces de pause, on trouve des bols remplis d’amandes, de noix de cajou, de noix et de noisettes, et des fruits frais sont à disposition à chaque étage.
Financement et portée publique
Selon l’IPI, ces achats ne proviennent pas du budget du contribuable : l’institut est autofinancé par les taxes et émoluments perçus auprès des déposants et des entreprises qui déposent des brevets et des droits de propriété intellectuelle.
Crédits et contexte médiatique
L’information est signée Tobias Gasser pour SRF, avec une adaptation pour RTSinfo réalisée par Didier Kottelat.