Stress post-traumatique : en bref

Stress post-traumatique : en bref

Définition et contexte

Le trouble de stress post-traumatique (TSPT ou PTSD en anglais) survient généralement après un événement grave. Selon la Dre Lamyae Benzakour, responsable de l’unité de psychiatrie de liaison des HUG et fondatrice de TraumaCare, il peut se manifester lorsqu’une situation expose à la mort ou à la menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles, impliquant soi-même ou autrui.

Signes et symptômes

Les principaux signes observés sont des flashbacks, des conduites d’évitement et un état d’hypervigilance. « Le passé fait irruption dans le présent, comme s’il était encore là », précise la spécialiste. Les personnes concernées revivent l’événement traumatique de façon répétée.

« J’avais l’impression qu’il allait arriver là tout de suite et me vouloir du mal », témoigne Mélanie*, victime de violences de la part de son ex-compagnon. Depuis, elle évite certains lieux et odeurs, comme celle de la cigarette, qui lui rappellent ses traumatismes. « C’est une honte. Je vis mon stress post-traumatique un peu comme un fardeau. C’est une plaie, une blessure ouverte. Et un isolement aussi. »

Prise en charge et thérapie

Le traitement du TSPT repose principalement sur la psychothérapie et se déploie en trois phases : stabilisation, désensibilisation et réhabilitation. Des médicaments peuvent aussi être prescrits.

« C’est un travail de longue haleine, confie Mélanie, mais la plaie s’infecte de moins en moins. »

Comment se manifeste ce trouble dans le quotidien et quels effets peut-il avoir sur la mémoire, le sommeil ou les processus cognitifs ? Pour approfondir, écoutez l’épisode du Point J consacré au sujet, intitulé C’est quoi le stress post-traumatique ?