Zelensky salue un grand tournant dans les propos de Trump sur le conflit en Ukraine

Contexte et déclarations récentes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué, lors d’une conférence de presse, ce qu’il décrit comme un grand tournant dans les propos du président américain Donald Trump sur le conflit en Ukraine.

Dans une autre déclaration spectaculaire, le président américain a jugé que les pays de l’OTAN devraient abattre les avions russes pénétrant dans leur espace aérien.

« Cela fait trois ans et demi que la Russie mène sans direction claire une guerre qu’une vraie puissance militaire aurait remportée en moins d’une semaine », a-t-il écrit sur Truth Social, comparant le pays de Vladimir Poutine à « un tigre de papier ». Le changement de ton est marqué.

Perspective territoriale et échanges possibles

Donald Trump avait déclaré en début d’année à Zelensky qu’il n’avait pas les cartes en main dans ce conflit déclenché en février 2022 par l’invasion russe, et avait évoqué des échanges de territoire. Après leur réunion mardi à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, il estime désormais qu’avec du temps, de la patience et le soutien financier de l’Europe et de l’OTAN, il serait envisageable de revenir aux frontières d’où ce conflit est parti.

Éléments économiques évoqués par Trump

« Poutine et la Russie ont de gros problèmes économiques », a encore indiqué le président américain. Il a ajouté qu’il souhaite le meilleur pour les deux pays et qu’il continuera à fournir des armes à l’OTAN pour que l’organisation puisse agir comme elle le souhaite. Bonne chance à tout le monde, a-t-il conclu.

Un homme courageux et le contexte diplomatique

En février, Trump avait rudoyé Zelensky au Bureau ovale. Mardi, il l’a qualifié d’« homme courageux qui se bat comme un beau diable » et a dit avoir « beaucoup de respect pour la manière dont l’Ukraine se bat ». Il a aussi affirmé qu’il comprenait clairement la situation.

Donald Trump a indiqué qu’il se donnerait « un mois » pour décider s’il ferait confiance à Poutine. Il n’a pas réussi à convaincre son homologue russe de cesser les hostilités, malgré une rencontre en Alaska et plusieurs coups de téléphone, et a constaté que cette relation ne voulait rien dire lors d’une réunion avec Emmanuel Macron.